Le mardi matin, depuis trois mois, je vole. Pas encore avec des ailes, non, je pique, je chaparde. Pourvu que ça dure. C’est au train fou de l’hebdomadaire que le larcin est commis : dans la foulée de la cavalcade matinale pour déposer mon monde à l’école avant la cloche, je bifurque. J’oblique, (…)