Depuis six mois, centres IVG et plannings familiaux ferment les uns après les autres. Après ceux du 14e arrondissement de Paris et du Val-de-Marne, c’est le planning familial du 20e arrondissement, à l’hôpital Tenon, qui a cessé ses activités.
Ce sont plus de 500 IVG pratiquées à l’année qui ne pourront plus être réalisées sur place et difficilement ailleurs. En effet, avec les dernières contre-réformes dans la santé, les effectifs baissent, en particulier dans ces services considérés comme peu rentables et d’importance secondaire.
Dans le 20e, le collectif Droits des femmes, auquel participe le NPA, profitera de la préparation de la manifestation du 17 octobre pour mobiliser avec la CGT et Sud-Tenon, les habitant-e-s contre la fermeture définitive du planning le 11 octobre, 296, rue des Pyrénées, métro Jourdain, entre 11 et 14 heures.
Jeudi 24 septembre 2009
* Paru dans « Tout est à nous » (TEAN) n° 23 (24/09/09).
Occupation à l’hôpital Tenon (Paris 20e) pour la défense du centre d’IVG
Le 14 octobre, une trentaine de militant(e)s, du Collectif Droits des Femmes du 20e (composé de plusieurs associations et partis de gauche) et avec le soutient des syndicat de l’hôpital, ont occupé l’hôpital Tenon pour la défense de son centre d’IVG. Une délégation doit être reçu par la direction ce matin pour défendre l’existence de ce service.
Alors que les délais d’attente pour avorter en Ile-de-France sont déjà de trois semaines et que plus de la moitié des Interruptions Volontaires de Grossesse (IVG) en Ile-de-France sont réalisées par le secteur privé qui ne respecte pas toujours les tarifs réglementaires, et refuse parfois de prendre en charge les mineures ou les étrangères sans papiers, l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris (AP-HP) ferme trois structures IVG.
Depuis le mois de mai 2009, les centres d’IVG des hôpitaux Jean Rostand, Tenon et Broussais ne fonctionnent plus et ont cessé d’accueillir les femmes. L’AP-HP assure que les IVG seront toujours accueillis à l’hôpital Saint Antoine en attendant la fermeture programmée de sa maternité.
Le NPA soutient les exigences du Colectif Droits des femmes du 20e :
Pour que le droit à l’avortement ne soit pas un article de loi sans contenu ni garantie, mais un droit réel accessible à toutes...
Pour la défense de l’hôpital public et de ses structures IVG autonomes (en termes de personnel, de budget et de direction)...
Pour la création d’autres structures dédiées à l’IVG dans les hôpitaux où elles n’existent pas...
Pour les droits des femmes, pour leur liberté, pour leur autonomie...
Cette lutte sera relayée samedi 17 octobre à la manifestation pour les droits des femmes.
Communiqué du NPA
Le 14 octobre 2009