« Quels recours judiciaires contre les crimes de guerre ? Pour l’application du droit international au cas d’Israël » : tel était le thème de réflexion et de travail d’un colloque organisé par le Collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens.
Aujourd’hui, le degré de violence exercée par l’armée israélienne, non seulement contre le peuple palestinien, mais aussi contre le peuple libanais l’été dernier, scandalise l’opinion publique internationale, qui demande des comptes à un pouvoir s’estimant au-dessus des lois. Que doit exiger le mouvement de solidarité avec la Palestine pour mettre un terme à cette utilisation à grande échelle de la violence armée contre un peuple, de fait désarmé ? Quelle peut être la force du droit dans cette situation ? La première partie du colloque était consacrée à la question de l’utilisation systématique d’armes, parfois illégales, contre les populations civiles et les conséquences à long terme sur la santé.
La deuxième partie, juridique, a traité des actions judiciaires possibles à mener contre les responsables de crimes de guerre avec des contributions de la FIDH et de l’AIJD. Uri Avnery a présenté l’action de Gush Shalom sur cette question. Elias Sanbar, pour conclure, a insisté sur l’impunité générale dont bénéficie jusqu’à présent l’État israélien et sur le rôle important de la mobilisation de l’opinion publique afin de délégitimer l’occupation coloniale des territoires palestiniens. Les textes seront publiés dans le cadre du collectif national.