Tous et toutes dans les rues pour l’annulation des mesures (d’austérité). Nos vies n’ont pas de place dans leurs mesures et leurs budgets !
L’heure du renversement est arrivée. Le budget pour l’année 2013 et le nouveau paquet de mesures, d’un caractère de classe sauvage, ne passeront pas. Ils ne doivent pas passer car ils transformeraient le pays en un désert économique et social. Ils violent la démocratie et la dignité des citoyens et détruisent tout espoir pour le peuple. Ils nous ramènent plusieurs décennies en arrière, dans une société sans médecine et assistance publiques, sans écoles et universités, avec une armée innombrable de chômeurs, de suicidés et de désespérés.
Les mesures visant à réduire de 11 milliards d’euros le budget pour 2013 et l’ensemble du programme d’austérité à moyen terme pour la période 2013-2016, qui atteint 18,9 milliards d’euros d’économies, représentent un bain de sang : ils mutilent les salaires et les pensions, les prestations sociales et les droits du travail, ils détruisent le système public de santé et culminent dans une imposition brutale du peuple grec, tout en épargnant ceux qui possèdent le plus.
Le gouvernement de coalition tripartite du Mémorandum, en collaboration admirable avec la Troïka, se prépare à asséner le coup de grâce à la société grecque. Il est en notre pouvoir de les arrêter : renversons leurs politiques !
C’est pour cela que nous appelons les travailleurs des secteurs privé et public à participer de manière massive aux manifestations et à la grève générale de 48 heures appelées par les syndicats GSEE et ADEDY les 6 et 7 novembre et à se rassembler sur la Place Syntagma pendant le débat et le vote des mesures au Parlement et d’encercler ce dernier.
Le renversement des mesures et des mémorandums, ainsi que du gouvernement de coalition tripartite qui les promeut, n’est pas seulement une priorité absolue, c’est aussi une condition essentielle pour notre survie. Maintenant que la brutalité nous entoure de partout, nous n’avons plus d’autre choix que la rupture. C’est eux ou nous. Renversement ici et maintenant !
Syriza, 4 novembre 2012