Contre la vie chère : augmentez les salaires !
Nous, cheminotEs de différentes gares, de différents métiers, syndiqués et non syndiqués, avons participé au printemps dernier à la lutte contre le Pacte Ferroviaire, notamment parce qu’il prévoit la fermeture d’au moins 11 000 kilomètres de petites lignes.
Alors qu’il détruit les transports publics, le gouvernement s’en prend dans le même temps aux millions de personnes qui n’ont plusd’autre choix que de prendre leurs voitures (et donc de l’essence…) pour se déplacer. C’est le monde à l’envers !
Un ras le bol général
Mais au-delà de l’essence, « le mouvement des gilets jaunes » pointe du doigt un malaise profond : bas salaires, loyers hors de prix, destruction des services publics (Santé, Education, maternités, Poste, gares …), licenciements, fermetures d’usines, chômage, retraites amputées.
Cela fait des années que les gouvernements qui se succèdent mènent tous la même politique au service des patrons et des actionnaires.Trop c’est trop et il est temps que la colère explose !
Leurs caisses sont pleines, nos poches sont vides…
Nous en avons marre de crouler sous les crédits pour une maison, une voiture, pour aider nos enfants à payer leurs études.
Nous en avons marre de souffrir de trop ou mal travailler quand d’autres souffrent du chômage.
Nous en avons marre des sacrifices pendant que les entreprises du CAC 40 se gavent : 100 milliards de profits attendus pour 2018 !
…Inversons la tendance !
Pour lutter contre la vie chère, il faut augmenter les salaires, les retraites et les minimas sociaux de 300 euros nets par mois, le SMIC à 1700 euros nets, développer des services publics gratuits, lutter contre la spéculation Immobilière, bloquer les prix, supprimer la TVA en la remplaçant par un impôt qui fasse payer les plus riches, à commencer par restaurer l’Impôt Sur la Fortune (ISF).
Pour financer une vraie transition écologique, c’est aux profits -dont ceux de Total (+83% au deuxième trimestre 2018)- et à la cagnotte du voleur Carlos Ghosn, patron de Renault Nissan, qu’il faut s’en prendre. Pas à nous !
TOUS EN LUTTE !
Avec l’ensemble de la population, les cheminotEs sont prêts à continuer la lutte en organisant partout des blocages sur les lieux de production, des débrayages et appels à la grève afin d’organiser un vaste mouvement du monde du travail contre la politique du patronat et de son fidèle serviteur Macron.
Les organisations du mouvement ouvrier ne doivent pas laisser le champ libre aux démagogues réactionnaires. Elles doivent se lancer à fond dans la bataille !
Comme lors des grèves de Mai-Juin 1936, de Mai 68, ou Novembre Décembre 1995, TOUS ENSEMBLE, jeunes, retraités, travailleurs français ou immigrés, chômeurs, étudiants ou petits paysans, on peut y arriver !
Des cheminotEs toujours en colère