Pour une première liste des chamigions au Parc des Beaumonts, voir le tableau préparé din 2018 (ESSF article 12373), Liste des champignons identifiés au parc des Beaumonts (Montreuil, Seine-Saint-Denis).
Cette ébauche est constituée de la division (Ascomycètes ; Basidiomycètes) suivi de la famille ou de la sous-classe ; du genre et de l’espèce ; du milieu de vie (habitat) ; de la zone géographique du parc et la période d’observation des espèces.
Une première introduction à ce tableau avait été rédigée en décembre 2018 [1]. Le point ci-dessous la précise et l’actualise.
1) Remarques générales.
La forêt est la station préférée des champignons.
On y trouve les trois types de champignons : mycorhiziens en symbiose avec les arbres vivants, saprophytes qui décomposent la matière organique morte (bois mort, feuilles mortes) et participent au recyclage du carbone pour la création de l’humus et enfin parasites qui attaquent le plus souvent des arbres sénescents, blessés ou faibles.
Les prairies non enrichies artificiellement par des engrais accueillent elles aussi un cortège plus limité d’espèces fongiques.
Il a été constaté que plus les arbres sont âgés plus le nombre d’espèces de champignons mycorhiziens ou saprophytes est important.
Parmi les mycorhiziens on distingue les endomycorhiziens dont les filaments du mycélium pénètrent les radicelles des plantes, arbustes ou arbres et les ectomycorhiziens dont les filaments entourent les radicelles.
La fructification des ces deux groupes est différente.
Les ectomycorhiziens forment des fructifications au dessus du sol que l’on voit parfaitement et qui ravissent les mycophages (Bolets, Amanites, Lactaires, Russules…) tandis que les endomycorhiziens ne fructifient que dans le sol.
Les essences d’arbres de nos forêts tempérés sont surtout associées à des champignons ectomycorhiziens (Chêne, Hêtre, Sapin, Tilleul, Charme…) Par contre les Érables, Robiniers sont associé à des endomycorhiziens.
L’état du sol est aussi un élément important à prendre en compte pour le développement de la vie fongique : Un sol meuble, couvert de débris ligneux, feuilles mortes, perméable est plus adapté à la croissance du mycélium qu’un sol tassé, nu, et non perméable.
Ces quelques rappels schématiques mettent en évidence la différence importante du nombre d’espèces entre la forêt et le parc urbain.
Le bois de Vincennes (440 hectares boisés) compte de nombreuses essences arbustives. En plus de la diversité des espèces (Hêtre, Chênes, Charme, Pins, Bouleau, Tilleul, Peupliers...), on y trouve des exemplaires jeunes et âgés en bonne santé ainsi que des arbres morts laissés sur le sol ou en chandelle. Les vieilles souches sont souvent conservées.
Ceci explique que la Société Mycologique de France (SMF) a recensé plus de mille espèces de champignons au bois de Vincennes. Guillaume Eyssartier a étudié la fonge du Parc du Sausset et y a aussi trouvé un grand nombre d’espèces. Le Parc du Sausset présente aussi une belle diversité d’essences arbustives.
Le parc des Beaumonts ne comporte que peu d’essences ectomycorhiziennes (aucun hêtre, pas de chênes en dehors de quelques jeunes pousses, pas de tilleul ni de charme, pas de pins). Il n’est donc pas étonnant que l’on y trouve aucune russule, lactaire, amanite ou bolets.
Les seules espèces trouvées sont essentiellement des saprophytes qui se nourrissent de la matière organique morte : Polypores, Lépistes, Coprins, Psathyrelles. Une centaine d’espèces y ont été observées.
2) Les champignons du Parc des Beaumonts
Le parc se compose de plusieurs biotopes différents :
a) La « savane » composée de graminées, d’apiacées et de divers arbustes est un milieu assez sec. La flore et les populations d’insectes thermophiles l’attestent. De plus sa situation élevée, balayée par les vents, favorise une évaporation rapide des précipitations et de la rosée, surtout en été et au début de l’automne. Peu de champignons y prospèrent.
b) La partie boisée du Parc Mabille pourrait sembler plus prometteuse. Cependant la majorité des essences qui la recouvre est constituée d’érables, de frênes et de robiniers faux acacias. Les feuillus tels que les chênes, hêtres, charmes, bouleaux, qui sont en général des essences vivant en symbiose avec des champignons, sont inexistants. Enfin le lierre est omniprésent à la fois en recouvrement du sol et en accrochage sur les fûts et les branches de nombreux arbres. Il ne favorise pas l’implantation des espèces fongiques.
c) Le parc, dont 70% du terrain se trouve sur d’anciennes carrières de gypse ne possède sans doute pas une couche suffisante d’humus propice à l’installation de champignons. En effet, lorsque le terrain a été acquis par la municipalité, les galeries ont été comblées par du mâchefer, des remblais de construction, des roches concassées, du sable et cendres d’incinération d’ordures ménagères.
d) A ces deux milieux « savane » et parc Mabille on peut adjoindre deux autres milieux : D’une part le milieu humide constitué par la mare artificielle du haut (mare perchée) et la petite mare naturelle de Brie (mare du bas) située vers l’entrée de Fontenay-sous-bois. D’autre part la partie paysagère conçue avec des pelouses entretenues et plantées de diverses essences d’arbres et d’arbustes.
Ces milieux restent également assez pauvres en espèces fongiques.
3) Sécheresse et stress hydrique en 2018
La sécheresse et le stress hydrique qui en a découlé l’automne 2018 n’a pas favorisé l’observation des champignons dans l’ensemble de l’Île-de-France. Cet hiver 2018-2019 où la pluie a fait son retour nous offre quelques espèces hivernales ou quelques espèces qui peuvent se rencontrer toute l’année.
Les bois morts à terre ou suspendus sont colonisés par deux champignons saprophytes. L’Oreille-de-Judas Auricularia auricula-judae et L’Auriculaire mésentérique Auricularia mesenterica. La première de couleur brune, gélatineuse, mince, en forme d’oreille est fixée sans pied sur le bois. Elle ressemble au champignon noir utilisé dans la cuisine asiatique. Celui-ci est une espèce cultivée Auricularia polytricha que l’on ne trouve pas dans la nature. L’oreille de Judas se rencontre souvent sur les sureaux mais aussi sur d’autres essences de bois mort. La photo suivante montre quelques individus sur branche morte de Saule.
Oreille-de-Judas, Auricularia auricula-judae, parc des Beaumonts, 2 février 2019, cliché André Lantz
La seconde, l’Auriculaire mésentérique possède sur la face supérieure une pilosité feutrée et hirsute, zonée, gris-brun à gris-verdâtre. La face inférieure d’un brun uni est fortement veinée ou plissée. Ce champignon n’est pas comestible. La photo suivante montre quelques sporophores. Celui de gauche a été retourné pour mettre en évidence la face inférieure du champignon. Pour les basidiomycètes (les spores croissent sur des organes appelés basides et lorsqu’elles sont mûres elles se détachent de la baside et tombent par gravité), la face fertile produisant les spores est toujours dirigée vers le sol.
Auriculaire mésentérique, Auricularia mesenterica, Parc des Beaumonts, 2 février 2019, cliché : André Lantz
L’espèce suivante est typiquement hivernale. On peut même la trouver sous la neige ! Il s’agit de la Collybie à pied velouté Flammulina velutipes. C’est une belle espèce orangée dont le chapeau est visqueux par temps plus ou moins humide. Les lames blanches dans la jeunesse se colorent en crème puis en beige ochracé. Le pied s’assombrit pour devenir noir à la base lorsque le champignon est plus âgé. Les sporophores peuvent croître en touffe de plus d’une dizaines d’individus.
Collybie à pied velouté, Flammulina velutipes, Parc des Beaumonts, 2 février 2019, cliché : André Lantz
Le Schizophylle commun Schizophyllum commune, est un champignon dont le chapeau est très feutré et clair. La marge est souvent ondulée. Le chapeau est en général clair dans sa jeunesse, puis lorsqu’il est plus âgé, plus sombre et verdi par des algues unicellulaires comme sur le second cliché.
Fructification de Schizophylle commun, Schizophyllum commune, jeune sur tronc de marronnier. Parc des Beaumonts, 2 février 2019, cliché : André Lantz
Son nom vient du dédoublement des lames. Elles sont fendues en gouttière sur leurs arêtes. Ce champignon ne doit pas être respiré par les personnes présentant ds troubles respiratoires. En effet on a trouvé que les spores pouvaient germer dans les voies respiratoires en occasionnant des œdèmes chez les personnes immunodéficientes.
Pousse âgée de Schizophylle commun, Schizophyllum commune, sur racines de marronnier ; Parc des Beaumonts, 2 février 2019, cliché:André Lantz
Ce champignon est reviviscent : il est capable de reprendre son activité métabolique quand il est hydraté, même après plusieurs années de sécheresse.
Il est en général décoloré en blanc lorsqu’il est sec.
Pour un champignon ascomycète, les spores sont enfermées dans des sortes de tubes désignés par Asques. Lorsqu’elles sont mûres l’asque s’ouvre et les spores sont émises brutalement dans l’espace. La parte fertile peut donc se trouver sur sa face supérieure. Le champignon suivant est un ascomycète.
Les vieilles feuilles de Lierre jaunies et pendantes dans la masse des feuilles accrochées à des arbres, des murs, des clôtures sont attaquées par un très petit champignon noir dont la fructification est inférieure au millimètre. Il y en a plusieurs dizaines voir une centaine sur une seule feuille. Il s’agit de Trochila craterium.
Trochila craterium sur Lierre, Parc des Beaumonts, 2 février 2019, cliché : André Lantz
André Lantz, le 3 février 2019
Petit lexique
A compléter.
Adventif : qui ne pousse généralement pas à cet endroit.
Anamorphe : champignon à reproduction non sexuée.
Anastomosées : lames reliées entre elles par des lamelles transversales.
Appendiculé : qualifie les débris du voile qui pendent à la marge du chapeau.
Apprimé : bien appliqué sur le support.
Armille : voile qui enveloppe le pied comme un bas en s’évasant.
Ascomycètes : champignon dont les spores sont enfermées dans des sortes de tubes désignés par asques. Lorsqu’elles sont mûres l’asque s’ouvre et les spores sont émises brutalement dans l’espace. La parte fertile peut donc se trouver sur sa face supérieure (voir aussi Basidiomycètes)
Basidiomycètes : champignons dont les spores croissent sur des organes appelés basides. Lorsqu’elles sont mûres elles se détachent de la baside et tombent par gravité, la face fertile produisant les spores est donc toujours dirigée vers le sol (voir aussi Ascomycètes).
Carpophore (« porte-fruit ») : ancienne appelation de sporophore.
Cespiteux : qualifie un port en touffe : une plante ou un champignon formant à sa base une touffe compacte.
Collariées : qualifie les lames réunies entre elles par le collarium.
Colarium : anneau membraneux qui écarte les lames du pied.
Concolore : de couleur identique.
Ectomycorhiziens : champignon mycorhizien dont les filaments entourent les radicelles (voir aussi Endomycorhiziens).
Endomycorhiziens : champignon mycorhizien dont les filaments du mycélium pénètrent les radicelles des plantes, arbustes ou arbres.
Groupe : Il y a plusieurs individus (partie visible du champignon) proches de quelques cm, mais en général ils ne sont pas très nombreux et ils ne se touchent pratiquement pas (voir aussi isolé et touffe).
Hirsute : présentant de nombreux poils raides et désordonnés.
Humus : couche supérieure du sol créée, entretenue et modifiée par la décomposition de la matière organique, principalement par l’action combinée des animaux, des bactéries et des champignons du sol.
Hyménium : alignement de cellules fertiles, produisant les spores.
Isolé : Concernant la partie visible du champignon, il n’y a que des individus seuls ou à des distances de plusieurs mètres (voir aussi groupe et touffe).
Mycélium : appareil végétatif des champignons constitué de nombreux filaments. Le mycélium ne se voit que rarement. Il se trouve dans le substrat nutritif (sol, litière, arbre ou bois mort).
Mycorhizien : qui vit en symbiose avec les arbres vivants, sans les attaquer.
Parasite : qui attaquent les arbres, le plus souvent sénescents, blessés ou faibles.
Radicelles les plus petites parties des racines d’une plante. Elles assurent une grande partie de l’absorption des sels minéraux et de l’eau, apportant la matière première à la plante par la production de sève brute.
Résupiné : champignon attaché par le dessus du chapeau ou entièrement appliqué sur le support.
Reviviscent : capable de reprendre son activité métabolique quand il est hydraté, même après plusieurs années de sécheresse.
Saprophyte : qui se nourrit de bois mort, feuilles mortes, décomposant la matière organique et contribuant à la création de l’humus.
Sporophore (« porte-spores ») ou sporocarpe (« fruit à spores ») est l’appareil reproducteur des champignons dits supérieurs. Il est visible (alors que le mycélium en grande partie souterrain), c’est pourquoi c’est lui que l’on identifie couramment comme « un champignon ».
Touffe : Les sporophores (partie visible du champignon) sont pratiquement « collés » les uns avec les autres (voir aussi isolé et groupe).
Quelques références bibliographiques
A compléter.
MycoDB
Une base de données mycologique interactive :
https://www.mycodb.fr
Andreas Gminder, Tanja Böhning, 450 champignons, coll. Les indispensables Delachaux, Delachaux et Niestlé, Paris : 2008, 320 p.
Thomas Læssoe, Le grand guide Larousse des Champignons. 450 espèces présentées sous toutes leurs facettes, Larousse, Paris 2019, 360 p.
La liste des champignons identifiés aux Beaumonts
Voir ESSF (article 12373), Liste des champignons identifiés au parc des Beaumonts (Montreuil, Seine-Saint-Denis)
http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article12373
Quelques photos de plus
De nouvelles photos seront ajoutées.
Agrocybe rivuleux (Agrocybe rivulosa)
Agrocybe rivulosa, 30 août 2013, clichés A. Lantz
Voir ESSF (article 29883), Quelque nouveaux champignons observés aux Beaumonts
L’auriculaire mésentérique (Auricularia mesenterica)
Champignon qui s’étale sur le bois en une croûte assez épaisse.
Chapeaux d’Auriculaire mésentérique, 7 janvier 2013, cliché André Lantz
Voir ESSF (article 28750), Champignons hivernaux au parc des Beaumonts
La Bolbitie jaune d’œuf (Bolbitius titubans)
Champignons saprophyte qui se rencontre dans les pelouses sur les herbes pourrissantes.
Bolbitie jaune d’oeuf, 16 octobre 2012, cliché André Lantz
Voir ESSF (article 27482), Champignons automnaux montreuillois
La clavaire filiforme (Macrotyphula filiformis)
Se trouve souvent en troupe sur les feuilles mortes qui pourrissent. Les Clavaires (Clava en latin se traduit par massue) constituent un groupe de champignons allongés et renflés.
Clavaire filiforme, 10 novembre 2012, cliché André Lantz
Voir ESSF (article 27482), Champignons automnaux montreuillois
La collybie à pied velouté (Flammulina velutipes)
Collybie à pied velouté (Flammulina velutipes), 19 janvier 2013, cliché André Lantz
Voir ESSF (article 28750), Champignons hivernaux au parc des Beaumonts
Le premier cliché montre une jeune touffe de cette belle espèce.
Collybie à pied velouté, novembre 2012, cliché Roland Paul
La photo suivante illustre les lames claires contrastant avec l’extrémité du pied.
Collybie à pied velouté, Novembre 2012, cliché André Lantz
Voir ESSF (article 27482), Champignons automnaux montreuillois
La crépidote à spores sphériques (Crepidotus cesatii)
Petit champignon sans pied attaché par le dessus du chapeau à son support.
Crépidote à spores ronde, vue des lames, 24 novembre 2012, cliché André Lantz
Crépidote à spores rondes, vue de dessus, 21 novembre 2012, cliché André Lantz
Voir ESSF (article 27482), Champignons automnaux montreuillois
Cylindrobasidium evolvens
Un basidiomycète.
Cylindrobasidium evolvens avec la Nectrie couleur de cinabre, Nectria cinnabarina, et Tubercularia vulgaris, décembre 2008, cliché André Lantz.
La région médiane blanchâtre, sur la brache, est le résultat de sa colonisation par Cylindrobasidium evolvens.
L’hygrophore conique (Hygrocybe conica)
Hygrophore conique, 20 septembre 2013, cliché A. Lantz
Voir ESSF (article 29883), Quelque nouveaux champignons observés aux Beaumonts
L’inocybe doux-amère (Inocybe dulcamara)
Inocybe dulcamara, Beaumonts, 19 septembre 2014, cliché André Lantz.
Inocybe doux-amère (Inocybe dulcamara, 1er octobre 2014. Photo André Lantz.
Voir ESSF (article 39110), Le Lenzite des clôtures : une nouvelle espèce de champignon au parc des Beaumonts (Montreuil, Seine-Saint-Denis)
Le Lenzite des clôtures (Gloeophyllum sepiarium)
Espèce saprophyte qui privilégie le bois ouvragé aux branches mortes ou souches mortes à terre.
Lenzite des clôtures, 11 février 2015, cliché André Lantz.
Voir ESSF (article 39110), Le Lenzite des clôtures : une nouvelle espèce de champignon au parc des Beaumonts (Montreuil, Seine-Saint-Denis)
Le Leptoglosse des mousses (Arrhenia spathulata)
Un champignon peu commun.
Le ptoglosse des mousses (Arrhenia spathulata), hiver 2012-2013, cliché André Lantz.
Voir ESSF (article 28750), Champignons hivernaux au parc des Beaumonts
Leptosphaeria acuta
Ascomycète qui se développe sur le tiges d’orties mortes.
Leptosphaeria acuta sur tige d’Ortie, 6 mars 2015, cliché André Lantz.
Voir ESSF (article 39110), Le Lenzite des clôtures : une nouvelle espèce de champignon au parc des Beaumonts (Montreuil, Seine-Saint-Denis)
La Nectrie couleur de cinabre (Nectria cinnabarina)
Un champignon saprophyte.
La Nectrie couleur de cinabre, Nectria cinnabarina, Tubercularia vulgaris et Cylindrobasidium evolvens, décembre 2008, cliché André Lantz.
Sur cette branche morte photographiée en décembre 2008 au parc des Beaumonts se trouvent trois champignons. La Nectrie couleur de cinabre se trouve dans la partie inférieure (les petits groupes rouges caractéristiques d’un ascomycète).
Sur la partie supérieure gauche apparaissent quelques petits coussinets roses. Ils sont formés par un anamorphe (champignon à reproduction non sexuée) du champignon précédent (Nectria cinnabarina) et désigné par Tubercularia vulgaris. La présence de ces deux champignons sur le même substrat n’est pas très courante.
La région médiane blanchâtre est le résultat de la colonisation d’un basidiomycète nommé Cylindrobasidium evolvens.
L’oreille de judas (Auricularia auricula-judae)
Oreille de Judas, Décembre 2012, cliché Roland Paul
Voir ESSF (article 28750), Champignons hivernaux au parc des Beaumonts
L’Oxyporus latemarginatus
Photo : Oxyporus latemarginatus (cliché André Lantz).
La Parmélie des murailles ou Xanthorine (Xanthoria parietina)
La Parmélie des murailles ou Xanthorine (Xanthoria parietina) est un lichen très commun reconnaissable à sa couleur jaune ou jaune-orange.
Parmélie des murailles ou Xanthorine. Beaumonts, sur branche de Frêne, 5 avril 2016, cliché André Lantz
Apothécies de Xanthoria parietina, Beaumonts, 6 avril 2016, cliché microscopique André Lantz.
Voir ESSF (article 39080), Champignons des Beaumonts (Montreuil, Seine-Saint-Denis) : Les lichens – La Parmélie des murailles
Le Pholiote à pied renflé (Meottomyces dissimulans)
Le Pholiote à pied renflé, Meottomyces dissumulans, hiver 2012-2013, cliché André Lantz.
Voir ESSF (article 28750), Champignons hivernaux au parc des Beaumonts
Le Polypore du Frêne (Perenniporia fraxinea)
Un parasite qui condamne l’arbre (le Frêne Fraxinus excselsior L.) au dépérissement.
Polypore du frêne, 2 février 2013, cliché A. Lantz
Voir ESSF (article 29883), Quelque nouveaux champignons observés aux Beaumonts
Le polypore soufré (Laetiporus sulphureus)
Un champignon parasite qui attaque surtout les feuillus qui sont affaiblis. Ensuite il peut devenir saprophyte sur les arbres morts.
Polypore soufré, 2 octobre 2012, cliché André Lantz
Voir ESSF (article 27482), Champignons automnaux montreuillois
La Psathyrelle de De Candolle Psathyrella candolleana
Coprinacée. Champignon agaricomycète du genre Psathyrella et de la famille des Psathyrellaceae.
Les photos suivantes concernent sans doute la Psathyrelle de De Candolle, Psathyrella candolleana. Elles ont été prises sur le replat herbeux, à mi-hauteur du coteau boisé (versant ouest, ombré).
Probablement des Psathyrelle de De Candolle, Psathyrella candolleana, parc des Beaumonts, 1er juin 2019. Clichés Pierre Roiusset.
La Quenouille des massettes Epichloe typhina
Un ascomycète.
Epichloe typhina, 25 juin 2013, cliché A. Lantz
Voir ESSF (article 29883), Quelque nouveaux champignons observés aux Beaumonts
La schizophylle commune (Schizophyllum commune)
Espèce assez commune se rencontre notamment sur les bois morts de feuillus.
Schizophylle commune, Novembre 2012, cliché Roland Paul
Schizophylle commune, vue des lames, 28 novembre 2012, cliché André Lantz
Voir ESSF (article 27482), Champignons automnaux montreuillois
La Tramète versicolore Trametes versicolor
Synonyme : Polypore versicolore
Champignon lignivore de la famille des Polyporaceae.
Tramète versicolore, Trametes versicolor, parc des Beaumonts, 12 mai 2019. Cliché Pierre Roiusset.
Liens complémentaires
Champignons des Beaumonts (Montreuil, Seine-Saint-Denis) : Les lichens – La Parmélie des murailles
ESSF (article 39080)
http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article39080
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ESSF (article 39110)
http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article39110
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Quelque nouveaux champignons observés aux Beaumonts
ESSF (article 29883)
http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article29883
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Champignons hivernaux au parc des Beaumonts
ESSF (article 28750)
http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article28750
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Champignons automnaux montreuillois
ESSF (article 27482)
http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article27482