L’Europe actuelle est une énorme consommatrice d’énergie, produisant des déchets nucléaires et dégradant le climat.
Le réchauffement global est, avec le nucléaire, une des plus grandes menaces pour l’humanité. Le paquet climat-énergie de l’UE préconise des objectifs inférieurs aux recommandations des climatologues et vise surtout à délocaliser dans les pays du Sud la réduction des gaz à effet de serre. L’Europe que nous voulons doit organiser une véritable révolution énergétique, une rupture avec les modes actuels de production, de consommation et de transport.
nous exigeons :
– Un véritable plan international de réduction des émissions (- 40% en 2020, et - 90% au moins en 2050) ;
– l’abolition du traité Euratom ainsi qu’une loi interdisant l’enfouissement des déchets nucléaires ;
– la création d’un service public des énergies propres, pour sortir du nucléaire et donner les moyens au développement d’énergies alternatives à l’échelle de l’Europe.
Ce service coordonnerait :
– La mise en place d’un vaste plan de rénovation de l’habitat par l’isolation et la diversification des sources énergétiques ;
– la sobriété énergétique par la réduction des consommations, la chasse au gaspillage et l’éducation à la maîtrise de l’énergie ;
– la réalisation bioclimatique de toute construction neuve par l’utilisation de matériaux isolants écologiques et l’utilisation des énergies renouvelables (solaire, géothermie, chauffage bois, cogénération…) ;
– le développement massif de transports collectifs, trains et trams, d’éoliennes et de panneaux solaires.
Gratuites pour les usagers, ces mesures devront être financées par une taxe sur les profits du secteur énergétique. Cela permettrait de créer plus de 800 000 emplois dans la rénovation et les énergies renouvelables et des dizaines de milliers d’autres dans les transports en commun. Avec une telle politique volontariste, nous pourrions parvenir à une réduction de plus 40 % des gaz à effet de serre en 2020 et envisager une sortie du nucléaire en dix ans.