A Gaza du 27 décembre 2008 au 18 janvier 2009 un déluge de feu et de fer
martyrisait ce petit bout de terre ; bilan de l’offensive Israélienne
:1387 tués dont 413 enfants et plus de 5000 blessés, des maisons, des
hôpitaux et des écoles détruites. Les oliveraies et champs agricole
détruits, 70% des entreprises et ateliers détruits ruinant l’économie de
Gaza. Des centaines de milliers de citoyennes et citoyens ont manifesté
contre ce massacre, malgré la « complaisance » des puissances
impérialistes américaine et européenne. La marche dans Gaza le 31 décembre
est la continuité de cette mobilisation internationale
Sur décision de L’ONU a été constitué un comité d’enquête dirigé par le
juge sud-africain Richard Goldstone qui a produit un volumineux rapport.
Ce rapport adopté par l’assemblée générale de l’ONU, malgré le blocage des
USA et l’honteuse abstention de la France, qualifie de « crimes de guerre
» les exactions commises par l’armée israélienne à Gaza. Il recommande le
renvoi, d’Israël, devant le tribunal pénal international.
Ce sont près de 1.500 personnes en provenance des cinq continents (dont
plusieurs centaine venant de France) qui défileront dans Gaza vers le
passage d’Erez pour dire : Non au Blocus - Application des recommandations
du rapport Goldstone.
Le NPA prendra part à toutes ces initiatives, à Gaza même avec la présence
d’une délégation d’une quinzaine de militant-e-s, conduite par trois
dirigeants nationaux Vanina Guidicelli, Omar Slaouti, Marc Prunier.
Relayant entre autre l’appel du collectif national à se mobiliser pour
dire « Gaza on n’oublie pas » différentes actions
(rassemblement/manifestation) se dérouleront à travers la France pendant
et après la marche afin d’exiger des sanctions contre Israël et faire
condamner les criminels de guerre.
Pour nous au NPA, cette bataille pour faire respecter les droits des
palestiniens passera d’abord par notre capacité à toutes et tous à nous
mobiliser, à nous organiser, et à construire un mouvement populaire
capable d’imposer les droits et la justice pour le peuple palestinien.
C’est aussi le sens de notre investissement dans la campagne Boycott
Désinvestissement Sanctions qui doit être aujourd’hui le moyen populaire
de faire pression pour qu’enfin cesse l’impunité de l’Etat d’Israël.
Le 18 décembre 2009