La réunion s’est déroulé de 14 à 18 heures, rue de Malte :
1- Questions légales et administratives, concernant les législatives
Outre les informations déjà fournies :
– Le dépôt légal de l’association de financement SEGA a été vérifié : pas de risque de ce point de vue.
– Ce financement public sera effectif vers avril 2008.
Sega remboursera, dans les conditions convenues, les candidats, par le biais d’une association de leur choix, déjà existante ou à créer (à chaque coordination ou comité local de choisir) : en effet, les associations de financement ne peuvent, de par la loi, payer les personnes physiques, mais seulement les personnes morales. Les associations choisies rembourseront alors les personnes physiques (candidats ou autres militants ayant fait des avances), suivant les modalités habituelles de la vie associative (sur facture, de préférence).
– Les dons concernant la prochaine campagne sont déductibles des impôts à 66%, indépendamment de ceux faits pour la présidentielle, tant que l’on ne dépasse pas le plafond autorisé, qui est assez élevé (voir les précisions sur votre feuille de déclaration d’impôts)
– Henri Mermé se charge de faire parvenir à ceux qui le souhaitent le mémento à l’usage des candidats, publiés au Journal Officiel, ainsi que des éléments de questions et réponses.
Il est proposé de préparer une affiche nationale et un tract, dont le recto serait commun à tous, et le verso laissé au choix de chaque circonscription.
2- Le point sur les candidatures
On rappelle qu’il faut, pour des questions de financement, au moins 50 candidats faisant plus d’1% des voix, et qu’il en faut 75 pour des raisons d’accès aux médias (obligatoire pour la radio-télé ; fortement conseillé pour la presse locale). L’objectif est donc, compte tenu des impondérables, de dépasser ce nombre d’une dizaine, si possible. Il est rappelé que seules seront comptabilisées les candidatures, dénommées « Gauche alternative 2007 » et déclarant s’inscrire à l’association de financement SEGA.
Pour l’instant, nous arrivons à environ 65, dont seulement un tiers de femmes (sans qu’aucune n’ait été écartée), ce qui doit signifier une farouche volonté collective de susciter des candidatures féminines supplémentaires. Bien que le décompte exact ne puisse être encore fait, il est également clair que le nombre de représentants de la diversité des origines de la population n’est pas à la hauteur de leur importance. Une autre carence inquiétante concerne la petite couronne parisienne, où à défaut d’accord avec le PCF et la LCR, nous sommes menacés d’être presque totalement absents. Tout en laissant évidemment juges les coordinations concernées, le secrétariat national les incite à assurer une présence plus en rapport avec nos engagements vis-à-vis des banlieues.
Quant à l’obstacle, notamment soulevé par les dirigeants communistes, de soumettre des candidatures à l’adhésion à leur association de financement, elle doit être globalement repoussée, puisqu’elle a pour seul but de nous rayer de la carte au plan national. Nous pensons cependant qu’une exception doit être évidemment faite vis-à-vis des communistes sortants, notamment quand ils ont apporté leur parrainage à José Bové, démontrant ainsi concrètement leur esprit non hégémonique.
De tous ces points de vue, une nouvelle course contre la montre (comme pour les parrainages...) est engagée d’ici au 18 mai, date limite des dépôts). Elle peut être gagnée, car nous n’avons pas de réponse ferme d’une trentaine de départements que nous essayons évidemment de relancer, mais c’est le travail de tout notre réseau (y compris vis-à-vis des circonscriptions et des départements voisins) de faire un gros effort en ce sens. Cette solidarité concerne non seulement la recherche de candidates (ou à défaut) de candidats, mais l’aide militante et financière. Dans ce même esprit, il est urgent que tous les responsables nous adressent (si possible avant mercredi matin) la situation des candidatures dans leurs circonscriptions, départements et régions.
Actuellement, seuls deux conflits concernant des circonscriptions nous ont été signalés. Le secrétariat national et les coordinations départementales n’ont pas de légitimité pour les trancher, mais doivent favoriser toutes les médiations possibles, en accord avec les deux parties. A cet effet, il serait souhaitable que ces dernières transmettent tous les éléments d’appréciation facilitant une solution constructive.
3- Le secrétariat national
Il va, dans les prochains jours, proposer des modalités concrètes de travail aux nouveaux membres représentant des coordinations régionales ou départementales, qui ne peuvent se rendre à Paris, comme à celles et ceux habitant la région parisienne.
Par ailleurs, quelques membres originels de ce secrétariat n’y sont jamais venus et n’ont pas répondu à une lettre qui leur a déjà été adressée. Il est proposé qu’une dernière invite leur soit faite, afin d’assurer un fonctionnement régulier.
4- Dans la prochaine séance du secrétariat national, fixée pour mercredi 9 mai, à 12 heures, au 40, rue de Malte, outre l’actualité, devront être mis en place une permanence du secrétariat national et des relations avec la presse.
5- Comme annoncé lors de la réunion des 28 et 29, il faut mettre en place une mutualisation des moyens : par grands domaines d’intervention politique.
Du matériel d’intervention doit pouvoir rapidement être réalisé et devra pouvoir circuler : les thèmes dont certains se portent volontaires permettront une concertation. Une prochaine circulaire fera le point des propositions et des réalisations en cours.
Pour le secrétariat national, P. Cours-Salies, H. Mermé et D. Taddei.