Nous sommes pour le respect de la vie de l’animal domestique comme de la vie sauvage. Nous mettons une priorité absolue à la préservation des espèces en voie de disparition dans leur milieu naturel. Nous sommes favorables à la généralisation de la démarche Natura 2000 de préservation des habitats et des espèces à l’ensemble des espaces naturels européens ordinaires. Nous sommes pour que la démarche des Parc Naturels Régionaux (bâti, culture, savoirs faire, environnement) soit élargie à l’ensemble des collectivités intercommunales rurales européennes.
Afin de limiter le recours à un animal domestique source de pollutions, d’impact négatif sur la vie sauvage et de gaspillage, nous sommes favorables à une taxation des pratiques commerciales et individuelles. Nous sommes pour une interdiction de la publicité pour les animaux.
Considérant que le recours aux protéines animales potentiellement problématique pour la survie de l’espèce humaine et la biodiversité, nous préconisons un enseignement précoce à une alimentation végétale équilibrée et une taxation progressive des pratiques alimentaires carnées.
Nous sommes opposé à l’expérimentation sur l’animal et considérons la médecine allopathique comme une parmi tant d’autres. Nous pensons qu’une action médicale bénéfique doit mobiliser les ressources de l’individu en particulier pour ce qui concerne la prévention. Nous sommes pour une reconnaissance des médecines alternatives y compris en direction des animaux et sommes réservés vis à vis de l’approche techno-scientiste, approche industrielle issue de la chirurgie de guerre qui nous conduit à traiter des conséquences sans traiter les causes des maladies et des maux.
Nous préconisons des recherches et des validations par l’expérience des médecines douces et alternatives (homéopathie, mémoires moléculaire, acupuncture, naturopathie, ostéopathie etc.) rétives à l’expérimentation animale.
Nous ne sommes pas opposé à une pratique de chasse de subsistance mais pour un renforcement du droit à la protection des zones de non-chasse. Cela nous semble un circuit court d’alimentation intéressant du moment où se trouvent exclus l’usage de armes à feu et les pratiques illicites de piégeage. Nous sommes pour une ré-actualisation des listes d’espèces dites nuisibles et chassables.
Nous sommes pour à l’élevage bio selon des normes renforcées de respect de la vie de l’animal. Le maintien d’une agriculture paysanne (élevage extensif) familiale faite de petites unités de production à débouchés prioritairement locaux permet en effet la pérennité d’espaces naturels et de paysages diversifiés. Nous sommes opposés aux pratiques de type gavages des oies ainsi qu’à l’élevage d’animaux à destination unique de production comme la fourrure par exemple et bien sûr opposé aux prélèvements d’animaux sauvages à cet effet.
Nous sommes opposé à la marchandisation de la nature en tant que spectacle et donc à l’usage d’animaux en milieu articifiel (zoo, cirques, etc.) mais favorables à la création de vastes zones de protection dans les pays africains entre autres, auxquelles l’Europe doit participer. Nous sommes pour la création d’une agence mondiale sous l’égide l’ONU en faveur de la nature.
Enfin en tant que prédateur principal des espèces animales et végétales de la planète nous sommes pour une limitation de la démographie humaine.
Merci à Catherine & Vincent pour leur contribution
Concernant la souffrance animale , il est évident que si nous militons pour l’agriculture BIO , les productions locales et la disparition des transports au long cours , c’est que nous disons NON aux élevages industriels et refusons avec force de revoir des poussins sur des tapis roulants, tombant comme des petits pois, des truies en milieu carcéral etc...
Pour la promotion du végétarisme , là aussi , il est évident que dans une vraie DECROISSANCE l’alimentation carnée doit sensiblement diminuer, mais je me refuse - personnellement- à condamner les carnivores surtout ceux qui produisent leur propre viande dans le respect des animaux qu’ils élèvent !
Le problème de la chasse me semble devoir être relié de manière plus générale à celui de la disparition de la biodiversité et être traité localement (comme bien d’autres points...)
L’expérimentation sur les animaux me révulse , je n’ai rien d’autre à dire sur ce sujet ; idem pour les spectacles ! L’ humain d’aujourd’hui a t il BESOIN de fourrure ou de foie gras ?? la réponse est dans la question...
amitiés à tous..
Anne Jordan
1- Nous voyons bien que nous ne pouvons pas traiter de la même façon les humains et les animaux. Aucun d’entre nous n’accepterait que nous nous nourrissions d’humains, ou n’accepterait une chasse des humains, quelles que soient les conditions. C’est là toute la difficulté et une ligne de crête qu’il n’est pas toujours facile de suivre sans tomber dans une pente glissante.
Je préfére défendre la position qui réserve le devoir de respect aux humains et qui accorde un devoir de considération aux animaux ; et ajouter qu’un tel devoir direct de considération envers les animaux est en même temps un devoir indirect de respect envers soi-même : en n’accordant pas aux animaux la considération qu’ils méritent, nous nous privons de nous respecter nous-mêmes. Bref, je préférerais renvoyer dos à dos le « spécisme » comme l’« anti-spécisme ».
2- J’ai longuement discuté hier avec le berger qui fournit des agneaux tendrons à l’amap que je coordonne.
Conversation passionnante en particulier à propos de Natura 2000 ; si nous ne voulons pas répéter la coupure qui existe entre les (« éco-tartuffes ») Verts et beaucoup de ceux qui vivent et travaillent en campagne ou en montage, je crois que nous devrions largement affiner notre position qui concerne, d’une façon large, la place de l’Humain dans la Nature.
Sur de telles questions « sur la crête », n’hésitons surtout pas à « oser la mesure » !
Michel Lepesant