L’artefact archéologique raconte une histoire complexe qui est indépendante des dictats et des traditions religieuses. Écouter cette histoire et la faire connaître au grand public peut enrichir notre culture et promouvoir les valeurs de tolérance et de pluralisme. Nous pensons que la richesse culturelle de ce pays appartient aux membres de toutes les communautés, nations et confessions. Un site archéologique n’est pas seulement constitué de ses couches excavées, mais aussi de ses attributs actuels – les personnes qui vivent à l’intérieur ou à proximité du site, leur culture, leur vie quotidienne et leurs besoins.
Nous considérons la pratique de l’archéologie comme une activité qui peut bénéficier au bien commun. Les différents moyens d’impliquer les communautés locales dans le travail sur le site où elles vivent ou à proximité, qu’il s’agisse de gérer son patrimoine, de participer à des fouilles conjointes, de développer le site ou de concevoir des visites qui combinent des visites du site avec une introduction à la communauté locale, renforcent la relation d’une communauté avec son environnement plus large, produisent des dividendes économiques et peuvent entraîner des changements sociaux significatifs.
Nous pensons que se familiariser avec l’histoire complexe et diversifiée révélée par la recherche archéologique peut nous apprendre quelque chose d’essentiel sur nous-mêmes et nous permettre d’apprécier la vaste diversité culturelle de ce pays, dans le passé comme dans le présent.
Notre travail :
Maintenir un contact régulier avec les communautés vivant sur ou à proximité de sites archéologiques sensibles à Jérusalem, en Cisjordanie et en Israël. Nous surveillons les activités archéologiques dans ces zones, y compris les violations des droits de propriété palestiniens et des droits du patrimoine culturel. Nous documentons ces questions dans des rapports, des communiqués de presse et des prises de position destinés aux décideurs politiques et au grand public.
Protection des sites patrimoniaux contre les plans de développement et de construction dans l’intérêt du public. Nous déposons des objections auprès des comités de planification et de construction, nous lançons des campagnes publiques et nous prenons des mesures juridiques contre le transfert de sites anciens à des fondations privées ayant des objectifs économiques, religieux ou nationalistes et qui exploitent l’archéologie au service de ces intérêts.
Plaidoyer public auprès des décideurs, des médias et du grand public par le biais de visites, de conférences, de réunions et de colloques afin de sensibiliser à l’utilisation politique de l’archéologie comme moyen de s’approprier des terres et des récits historiques. Nous promouvons un discours pluraliste qui révèle la diversité du patrimoine culturel de ce pays, et de Jérusalem en particulier, et nous travaillons à cultiver une perspective qui considère les sites archéologiques comme le patrimoine commun de toutes les communautés et de tous les peuples qui vivent sur cette terre.
Nous menons des fouilles communautaires destinées à renforcer la relation d’une communauté locale avec un site archéologique et avec son patrimoine local. Les fouilles communautaires augmentent la sensibilisation environnementale et sociale et peuvent renforcer la coopération entre les différentes communautés vivant côte à côte à l’intérieur ou à proximité des sites du patrimoine culturel.
Les principes professionnels et éthiques qui guident notre travail en tant qu’archéologues et professionnel·les du patrimoine :
Nous pensons que les sites du patrimoine peuvent être utilisés pour promouvoir la compréhension entre les membres de différentes nations, cultures et groupes, et ne devraient pas être utilisés comme un moyen de revendiquer la propriété ou les droits historiques sur un site donné.
L’archéologie en général, et à Jérusalem en particulier, révèle le tissu riche et diversifié de l’histoire humaine, qui a un attrait universel.
L’archéologie raconte une histoire indépendante de l’existence, de la culture et des réalisations humaines. Elle n’est ni sélective ni subordonnée aux textes sacrés.
Chaque strate archéologique contribue à la compréhension de l’histoire. L’archéologie ne hiérarchise pas les cultures.
Un site archéologique n’est pas seulement constitué de couches historiques, mais il est significatif de la vie actuelle des personnes qui y vivent ou qui vivent à proximité, et peut constituer un élément central de leur culture et de leur vie quotidienne.
Nous ne cherchons pas à prouver l’existence de liens entre les identités ethniques modernes (israéliennes, palestiniennes ou européennes, par exemple) et les peuples anciens (phéniciens, judéens ou croisés, par exemple).
Parce que l’archéologie offre une vision indépendante des origines humaines et sociales, elle est intrinsèquement critique à l’égard de tous les récits historiques.
Lorsque les récits archéologiques et textuels se chevauchent, chacun sert à éclairer l’autre : les deux sont interprétatifs et aucun ne représente une vérité absolue.
Lorsque les archéologues exproprient des biens publics, l’usage qu’elles et ils font de ces biens doit être justifié, en particulier auprès du public dont les biens ont été expropriés.
https://emekshaveh.org/en/about-us/
Traduit avec DeepL.com (version gratuite)
Nos soutiens
Emek Shaveh remercie les personnes suivantes pour leur soutien généreux :
FDFA
HEKS
Cordaid
The Royal Norwegian Embassy Tel-Aviv
Irish Foreign Ministry
Oxfam GB
CCFD-Terre Solidaire
Oxfam Novib
European Instrument for Democracy and Human Rights (EIDHR)
EU Peacebuilding Initiative
New Israel Fund
Foundation for Middle East Peace
Beller Moses Family Foundation