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8e jour de grève : Gouvernement et direction SNCF n’entendent pas les revendications des cheminots
22 novembre 2007
Mercredi 21 novembre 15h00 au siège social de la SNCF : direction SNCF et le gouvernement ont concédé à recevoir les organisations syndicales.
Les réponses des représentants du gouvernement :
– Maintien des 37 annuités et demi : RIEN !
– Refus de la mise en place des décotes : RIEN !
– Refus de la désindexation des pensions par rapport aux salaires : RIEN !
– refus de la mise en place d’un double statut qui pénaliserait les jeunes et futurs cheminots : RIEN, bien au contraire la confirmation des suppressions des bonifications pour les futurs embauchés !
Les représentants du gouvernement se sont contentés de dire « qu’il serait possible (au cours des réunions) d’évoquer les principes d’harmonisations ». Ils ne précisent ni dans quel cadre, ni si quelque chose est négociable….
DEPUIS PLUS DE DEUX MOIS, SUD-Rail « EVOQUE » AVEC FORCE LE REFUS DE CETTE REMISE EN CAUSE DU CONTRAT DE TRAVAIL DES CHEMINOTS.
La direction ne fait, elle, que confirmer les sujets qu’elle souhaite aborder lors de diverses réunions : (5 tables rondes précédées de 5 groupes de travails techniques + 1 table ronde conclusive).
– Mesures salariales
– Niveau des pensions et complément de retraite
– Adaptation du régime spécial
– Avantages familiaux
– Aménagement des postes en fin de carrière
Comme les représentants de l’état, La direction SNCF confirme l’arrêt des bonifications pour les agents embauchés à partir de janvier 2009, imposant ainsi la mise en place d’un double statut. En dehors de la confirmation de cette régression sociale, la direction se contente de proposer un calendrier pour parler des éléments de la contre-réforme que Bertrand a déclaré « négociables » dans son document d’orientation :….. le 10 octobre ! Depuis le début de notre mouvement, les cheminots réunis en assemblées générales font de leurs revendications un préalable à toute discussion.
La question de la reprise du travail va être posée par des organisations syndicales, la proposition de refaire grève plus tard sera avancée, SUD-Rail posera la question de la poursuite de la lutte pour gagner sur les revendications et obtenir le rejet de la contre-réforme de Sarkozy.
Il est bien évident que se seront les AG qui décideront des suites à donner à l’action.
C’est toute l’importance d’être encore plus nombreux lors des AG. Les cheminots après avoir pris connaissance de toutes les informations disponibles mesureront l’écart entre les revendications portées par les Assemblées Générales et les « annonces » de cette journée de réunion.
Les cheminots doivent peser de tout leur poids pour que la phrase alambiquée (« qu’il serait possible d’évoquer les principes d’harmonisations ») des représentants du gouvernement en début de réunion ne reste pas au stade de « l’évocation » mais soit l’objet d’une véritable réponse.
Personne n’est dupe : les propositions de la direction ne masquent pas les pertes que subiraient les cheminots et les générations futurs avec cette contre-réforme : SUD-Rail appelle à la poursuite de la grève, restons mobilisés, la direction doit revoir sa copie avant la prochaine réunion prévue le 23 novembre.
Des actes qui n’aident pas le mouvement des cheminots
21 novembre 2007
Nous avons appris par la presse les d’exactions commises à la SNCF ; le n° 2 de l’entreprise, M. Pépy, parlant même d’actes de sabotages concertés. Les cheminots, assurant tous les jours la sécurité des usagers, en connaissent trop l’importance pour s’adonner à des actes pouvant mettre en danger autrui.
Pour l’heure, il n’existe aucune preuve que ces actes soient le fait de grévistes ou même de
cheminots. Nous appelons donc la direction à un minimum de prudence dans ses déclarations. Nous appelons également le président de la république à cesser de criminaliser le mouvement responsable des cheminots comme il l’a fait hier au Congrès des Maires, en appelant au maintien de l’ordre public. Mettre de l’huile sur le feu ne ferait qu’alourdir un climat déjà tendu.
Pour SUD-Rail, l’important est le mouvement de grève collectif des cheminots pour obtenir réponse à leurs revendications qu’apporteront ou non le gouvernement et la direction de la SNCF cet après-midi.
Pour SUD-Rail, la question à se poser est : « à qui profite le crime ? ». A l’évidence, ce ne sont pas les grévistes qui, au matin de l’ouverture des négociations après 8 jours de grève, en sont les bénéficiaires.
7e jour de grève des cheminots.
20 novembre 2007
La fédération SUD-Rail salue les centaines de milliers de salariés de la Fonction Publique, d’étudiants et les milliers de cheminots qui, dans toute la France, ont rappelé à leurs directions et au gouvernement que le démantèlement du service public, les bas salaires, le manque de personnel, la baisse des pensions ne peuvent continuer sans réponse forte. Derrière la question des retraites, c’est bien, comme pour les salariés du public et du privé, la question du pouvoir d’achat qui est posée. La lutte des cheminots ouvre la voie aux revendications d’autres catégories, SUD Rail s’en félicite.
A la SNCF, pour la septième fois, la quasi totalité des AG ont appelé à poursuivre le mouvement de grève jusqu’à demain. Aujourd’hui encore, plus d’un tiers des cheminots étaient en grève. 4% de grévistes en plus, n’en déplaise à ceux qui nous annoncent « un essoufflement du mouvement » depuis …7 jours !
Les rodomontades du président de la république rappelant : « qu’il faut savoir terminer une grève, pour sauver l’économie du pays » nous semblent aussi déplacées que ses menaces de maintenir l’ordre public contre un mouvement de grève responsable, cette déclaration lui permettant de rester sourd aux revendications des cheminots et des autres salariés.
S UD-Rail participera demain aux négociations avec l’entreprise avec la ferme intention d’obtenir une modification du cadrage de la réforme, seule solution pour que les cheminots cessent rapidement le mouvement de grève.
6e jour de grève des cheminots
19 novembre 2007
Les cheminots ne désarment pas, loin de là, c’est ce que démontre une fois de plus la très large participation des cheminots aux Assemblées Générales qui se sont tenues aujourd’hui. Au regard de cette participation, il est très difficile d’accorder encore de la crédibilité aux chiffres officiels de grévistes donnés par la SNCF.
Toutes les Assemblées Générales qui se sont tenues à cette heure ont, à la quasi unanimité, reconduit le mouvement de grève pour 24 heures.
La plateforme revendicative commune qui était présentée par les 6 fédérations syndicales de cheminots, qui soutiennent le mouvement de grève en cours, a été très majoritairement adoptée.
Mais les cheminots ont très souvent tenus à faire préciser par amendement, leur refus :
– de l’allongement de la durée de cotisation à 40 ans,
– du système de décote,
– de l’indexation des pensions sur les prix,
– d’un double statut dans l’entreprise.
C’est ce mandat des assemblées Générales ainsi précisé que la fédération SUD-Rail portera à la réunion réunissant Direction SNCF / représentant de l’Etat / Organisations syndicales.
Dans l’attente de résultats concrets, correspondants aux attentes exprimées par les cheminots dans les assemblées générales, la fédération SUD-Rail appelle à reconduire le mouvement pour une nouvelle période de 24 heures et appelle les cheminots à participer très massivement aux manifestations qui se dérouleront demain.
Communiqué des fédérations syndicales de cheminots CGT – FO – CFTC – SUD-Rail - UNSA – CFE/CGC
18 novembre 2007
Nos Fédérations se sont réunies ce jour, dimanche 18 novembre 2007, pour faire le point de la situation sociale, de l’état du rapport de forces et les suites à donner au mouvement.
Il est à relever qu’au 5e jour de grève, les cheminotes et les cheminots sont toujours fortement mobilisés. Cette action porte l’exigence de négociations sur l’ensemble des revendications touchant aux régimes spéciaux de retraites et de leurs droits à l’avenir du Fret SNCF, à l’emploi, au pouvoir d’achat. En ce sens, le fait d’avoir contraint le gouvernement et la direction de la SNCF à accepter la tenue de réunions tripartites assorties d’un calendrier représente une avancée à mettre au bénéfice de cette mobilisation.
C’est dans ce contexte que la direction de la SNCF vient de convoquer la première réunion tripartite le MERCREDI 21 NOVEMBRE 2007.
Nos Fédérations CGT – FO – CFTC – SUD Rail – UNSA – CFE/CGC se rendront à cette négociation. Nous participerons à cette table ronde en nous appuyant sur la mobilisation pour défendre les intérêts des cheminots et gagner sur les revendications. Nous y participerons à partir de propositions que nous soumettrons à l’appréciation des cheminots réunis en assemblées générales le lundi 19 novembre 2007. (Voir lettre à la Présidente).
Les Fédérations Syndicales appellent les cheminots à débattre du contenu de ces propositions, à rester unis et à s’exprimer sur la reconduite de l’action. D’autre part, nos fédérations appellent les cheminots à ne pas se laisser entraîner dans des opérations qui pourraient nuire à l’objectif du mouvement et aux intérêts qu’ils défendent.
4e jour de grève des cheminots
17 novembre 2007
Contrairement à ce que veulent faire croire les chiffres de la direction, le mouvement ne s’essouffle pas. Les cheminots étaient encore plus nombreux hier à participer aux Assemblées Générales qui ont reconduit la grève, pour certaines jusqu’à lundi.
Hier soir, après son passage à l’Élysée, la direction a envoyé à 6 fédérations un « Document de méthode sur la réforme du régime spécial ». Comme pour la lettre de Xavier Bertrand du 14 novembre, la direction de la SNCF n’a pas adressé ce document à la fédération SUD-Rail.
Cette attitude relève de la discrimination syndicale et vise à exclure la 2e organisation syndicale choisie par les cheminots au seul motif que nous portons fidèlement les revendications des cheminots qui n’acceptent pas la régression sociale que constitue la contre réforme du gouvernement. Nous nous sommes rapidement procurés ce document.
Il apparaît clairement qu’aucun des trois points fondamentaux décrétés comme non négociables par le gouvernement ne fait partie du contenu de la négociation. Seuls sont négociables les modalités et le calendrier d’application de la contre réforme du gouvernement.
La fédération SUD-Rail a transmis toutes les informations en sa possession aux cheminots qui se réuniront aujourd’hui afin qu’ils aient tous les éléments pour apprécier la situation.
A cette heure, la fédération des syndicats SUD-Rail appelle les cheminots à poursuivre la grève et à se rassembler très massivement lundi pour débattre des suites à donner au mouvement en cours.
Communiqué des fédérations syndicales de cheminots CGT – CFDT – FO – CFTC – SUD-Rail UNSA – CFE/CGC
15 novembre 2007
Les fédérations syndicales de cheminots se sont réunies ce jour, jeudi 15 novembre 2007, afin de faire le point sur l’action des cheminots et les suites à lui donner. Après la grève exceptionnelle du 18 octobre, les cheminotes et les cheminots se sont à nouveau fortement mobilisés ces deux derniers jours (63,2 % tous collèges le 14 novembre et 45 % le 15 novembre). C’est une participation massive dans le cadre d’un mouvement reconductible.
L’ampleur de cette participation à la grève montre la forte détermination des cheminots à
défendre leur régime spécial de retraite. Cette mobilisation porte aussi sur l’exigence du
développement du Service Public, du Fret SNCF, de l’Emploi à statut et l’augmentation du
pouvoir d’achat.
Face à cette mobilisation, le gouvernement a été contraint de concéder des négociations
tripartites gouvernement, directions d’entreprises et organisations syndicales, comme
demandé par l’ensemble des organisations syndicales de cheminots le 22 octobre dernier. Les fédérations CGT – CFDT – FO – CFTC – UNSA – CFE/CGC considèrent que cette
annonce du Ministre du Travail doit maintenant se traduire par un contenu et un calendrier précis à la SNCF. Nos fédérations exigent la pérennité de notre régime spécial de retraite et de ses droits. Dans ce cadre, les fédérations CGT – CFDT – FO – CFTC – UNSA – CFE/CGC demandent par courrier, adressé ce jour au Ministre du Travail, que soit organisée dès demain la première réunion qui aura pour objectif de préciser les points qui seront négociés tout au long du processus ainsi qu’un calendrier précis.
En tout état de cause, ce sont les cheminots dans les assemblées générales qui décideront de la suite à donner à l’action et de l’évolution de la situation. Le rapport de forces, l’unité devront être maintenus pour gagner nos revendications. En ce sens, nous devons aussi poursuivre nos échanges avec l’opinion publique sur la justesse de notre action qui va dans le sens de l’intérêt de l’ensemble des salariés de ce pays et du service public. Nos fédérations appellent les cheminots, réunis en assemblées générales, à reconduire la grève pour une nouvelle période de 24 heures.
Très forte implication des cheminots dans la grève reconductible...
15 novembre 2007
Les très nombreuses Assemblées Générales qui se sont tenues aujourd’hui, démontrent la très forte implication des cheminots dans le mouvement en cours.
Les cheminots se sont réunis très nombreux dans les Assemblées Générales. C’est avec beaucoup de lucidité et d’intelligence qu’ils ont débattu, analysé la situation, et décidé à la quasi unanimité sur chaque site, de reconduire la grève pour 24h00.
Le message est clair : massivement les cheminots refusent le nouveau recul social que tente de leur imposer le gouvernement et la direction de l’entreprise.
Le chiffre de 42,80% de grévistes communiqué par le gouvernement et la direction ne correspond pas aux informations qui nous parviennent des régions. Visiblement tous les moyens sont bons dans la campagne de désinformation et de démobilisation menée par le gouvernement et l’entreprise.
A défaut d’éléments nouveaux à porter à la connaissance de l’ensemble des cheminots, la fédération SUD-Rail appelle à poursuivre la lutte et à se réunir massivement demain vendredi pour décider, en Assemblées Générales, de la reconduction pour 24h00 de la grève en cours.
65% de grévistes le 14 novembre !
14 novembre 2007
Après la participation historique du 18 octobre, aujourd’hui encore, avec plus de 65% de grévistes, l’ensemble des cheminots est très fortement mobilisé.
L’Union syndicale Solidaires regroupant SUD-Rail, SUD RATP, SUD Energie, SUD Spectacle, SUD Culture, n’a pas été reçue par le gouvernement au motif que nous refusons le nouveau recul social que constitue la contre réforme Fillon.
Pour SUD-Rail, la pérennisation des régimes spéciaux, le retour à 37,5 années de cotisation pour tous les salariés, sont les revendications portées par la très forte mobilisation d’aujourd’hui.
Toutes les Assemblées Générales qui se sont tenues à cette heure ont reconduit, à la quasi unanimité, la grève pour 24H00. SUD-Rail se félicite de la forte mobilisation des cheminots. La fédération SUD-Rail appelle les cheminots à poursuivre la lutte et à se réunir massivement demain pour décider, en Assemblées Générales, de la reconduction du mouvement.
Le Ministre du travail reçoit les organisations syndicales :
13 novembre 2007
SUD-Rail, SUD-RATP, SUD Energie, SUD Spectacle, SUD Culture avec l’Union syndicale Solidaires exigent d’être reçus !
Le premier Ministre a déclaré lors du journal de 20H00 sur TF1 que le gouvernement avait décidé de recevoir l’ensemble des organisations syndicales cette nuit ou demain matin.
A cette heure, l’Union Syndicale Solidaires, regroupant SUD-Rail, SUD-RATP, SUD Energie, SUD Spectacle et SUD Culture, concernés par la contre réforme des régimes spéciaux, n’a aucune information de la part du gouvernement sur cette rencontre.
Nous ne comprendrions pas d’être, à nouveau, écarté de cette réunion et exigeons d’être reçus au même titre que les autres organisations syndicales.
SNCF : Anne Marie Idrac et Guillaume Pépy volent au secours de Xavier Bertrand et Nicolas Sarkozy.
10 novembre 2007
La direction de la SNCF multiplie les effets d’annonce pour tenter d’affaiblir le mouvement de grève reconductible qui démarre à l’appel de 7 des 8 fédérations syndicales de cheminots le 13 novembre à 20 heures. Les dirigeants de la SNCF font le choix d’appuyer le gouvernement dans sa tentative de casser les régimes spéciaux de retraite, pour mieux préparer la phase suivante en 2008 : le passage de 40 à 41 annuités pour tous les salariés du pays. Mais ni A.M. Idrac, ni G. Pépy n’ont daigné assister à la réunion organisée vendredi 9 dans le cadre du préavis de grève national reconductible !
Gouvernement et patronat allongent la durée de cotisations pour réduire le montant des pensions des retraités. Ils veulent casser le système de retraite solidaire par répartition, pour imposer un système de « retraite par capitalisation », pour ceux qui pourront se la payer.
SUD-Rail, SUD RATP, SUD Energie, SUD Spectacles appellent à la grève reconductible à compter du 14 novembre, et la tenue d’assemblées générales où les grévistes décideront des suites de leur mouvement. Les syndicats de l’union syndicale Solidaires refusent un retour en arrière d’un siècle au plan de la solidarité intergénérationnelle, contre quelques euros monnayés dans des conditions scandaleuses !
Comme en 1986, comme en 1995, comme lors de chaque grand mouvement, la direction de la SNCF essaie de diviser les cheminots en annonçant n’importe quoi, en proposant de discuter de choses qu’elles rejetaient jusque là, en dénonçant « l’irresponsabilité » des syndicats qui refusent de se coucher. Comme en 1986, comme en 1995, comme lors de chaque grand mouvement, les cheminots montreront qu’ils sont responsables, déterminés, adultes, … et ensemble nous empêcherons ces reculs sociaux réactionnaires.
La fédération des syndicats SUD-Rail salue la lutte des agents de conduite de la Deutsche Bahn, qui ne se contentent pas de quelques miettes et étaient de nouveau massivement en grève hier. La fédération des syndicats SUD-Rail note la mise en garde de nos camarades de la CGSP-Cheminots de Belgique qui menacent de se mettre en grève aussi, puisque des menaces semblables pèsent sur leur retraite.
La fédération des syndicats SUD-Rail ne demande pas au gouvernement de changer le cadre de sa réforme, mais soutient toutes celles et tous ceux qui luttent pour l’obliger à y renoncer, afin que s’ouvrent des négociations sur l’amélioration du régime de retraite de tous les salariés de ce pays, avec notamment le retour à 37,5 annuités pour tous.
La grève reconductible reste la seule perspective !
08 novembre 2007
Le ministre Xavier Bertrand sait faire semblant de négocier, mais il refuse toujours de recevoir une délégation de SUD-Rail (2e organisation à la SNCF) ainsi que les autres syndicats de l’union syndicale Solidaires concernés. Il présente son aménagement de la réforme comme une avancée, alors qu’il ne bouge pas sur les principes que nous n’acceptons pas : les 40 ans de cotisation, la mise en place de décotes, la fin des bonifications.
Nous refusons cette régression sociale. Il faudrait, dans notre société de chômage qui met les seniors à la porte avant 58 ans, qui ne permet pas aux salariés de cotiser pendant plus de 37 ans, que nous acceptions de faire semblant de travailler plus longtemps, de subir une pension calculée en proportion des années effectuées sur les 40 et bientôt 41 ans des réformes. L’aménagement de X Bertrand change peu de choses. Avec cette réforme, un cheminot se situant dans la moyenne, même en travaillant 2 ans et demi de plus, ne touchera même pas 59% de son ancien salaire.
Nous revendiquons un retour aux 37,5 ans pour tous. C’est possible selon le chiffrage officiel du Conseil d’orientation des Retraites qui en estime le coût entre 2 à 5% du PIB, à étaler d’ici 2050. Les sommes nécessaires à l’équilibre de tous les régimes des retraites s’avèrent de même niveau que le montant des cadeaux récents du gouvernement aux plus riches.
Prendre un peu dans la poche du plus grand nombre pour donner beaucoup à quelques-uns, c’est une politique que nous refusons et que nous ferons changer par une grève reconductible, à laquelle appelle, de façon unitaire, les syndicats SUD de la SNCF, de la RATP, de l’EDF-GDF, de l’Opéra National de Paris…